World Bank2015-01-142015-01-142013-12-02https://hdl.handle.net/10986/21283This public expenditure review is prepared by the World Bank, in close collaboration with the government of Burundi. This document highlights the significant progress made by Burundi in the recent past. The most notable recent achievement has been the improvement of indicators in the sectors of health, education and gender. In spite of such progress however, it is observed that economic growth remains weak and gross domestic product (GDP) rates are below expectations. Burundi is therefore vulnerable to different sources of shocks, especially external as a result of increasing prices of imported food and fuel, the price volatility of tea and coffee exports, climate change, and declining aid transfers. The main objective of the public expenditure review is to assist the government in its efforts to escape fragility by focusing on two important and complementary themes: 1) creating adequate fiscal space to reduce the impact of future shocks; and 2) using the available fiscal space to improve public expenditure management and promote government effectiveness.Au cours de ces dernières années, le Burundi a fait des progrès considérables sur le plan politique, avec la promulgation de la Constitution de 2005 qui consacre les principes de partage du pouvoir et du développement local, l’organisation de deux cycles d’élections démocratiques successives en 2005 et 2010 ainsi que la mise en œuvre d’un programme de démobilisation, d’intégration et de réinsertion des anciens combattants et des groupes rebelles. De même, le Burundi a maintenu un environnement macroéconomique relativement stable qui permet et encourage la reconstruction des institutions stables. L’autre fait marquant est l’amélioration des indicateurs sectoriels, surtout dans les secteurs de la santé, l’éducation et les questions de genre. La croissance économique est cependant toujours faible avec un PIB en-dessous des attentes. A la lumière du taux de croissance de la population (3%), la croissance économique attendue pour le moyen terme (5%) ne sera pas suffisante pour réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie de la population. Le pays est donc très vulnérable aux chocs de différentes sortes, en particulier les chocs externes résultant notamment de l’augmentation des prix du pétrole et des produits alimentaires, la volatilité des prix du thé et du café, le changement climatique, les flux d’aide volatils, etc. Dans ce contexte, l’objectif principal de la présente Revue des Dépenses Publiques (RDP) était d’assister le Gouvernement dans ses efforts pour échapper à la fragilité en se focalisant sur deux sujets complémentaires, à savoir : (i) créer de l’espace fiscal pour réduire l’impact des chocs et (ii) utiliser les ressources disponibles pour améliorer la gestion des dépenses publiques et améliorer l’efficacité du Gouvernement. Ces examens débouchent sur six messages-clés. Le rapport propose enfin une série de recommandations de politiques à mettre en œuvre pour renforcer la résilience du Burundi et éviter le piège de la fragilité.en-USCC BY 3.0 IGOCLIMATE CHANGEECONOMIC GROWTHEDUCATIONGENDERGOVERNMENT EFFECTIVENESSHEALTHPRICE VOLATILITYPUBLIC EXPENDITURE MANAGEMENTSHOCKS10.1596/21283