World Bank2022-01-242022-01-242022-01-20https://hdl.handle.net/10986/36861The Economic Monitor examines four possible factors behind Tunisia’s slow recovery. First, the drop in mobility related to the pandemic may have been more harmful in Tunisia. However, mobility in Tunisia has dropped to a similar extent as other countries and it has now returned to pre-pandemic levels following the acceleration in the vaccination campaign since July. If anything, the mobility drop in Tunisia has resulted in a lower reduction in economic activity than in comparator countries as Algeria and Egypt. Second, it could be that the level of public support to the ailing firms and households may have been particularly low. However, at 2.3 percent of GDP, the Covid-19 stimulus package in 2020 was in the same ballpark as other comparators in the region. Third, the structure of the Tunisian economy, particularly its reliance on tourism, may have exposed it to the negative demand shock more than other countries. Indeed hotels, cafe and restaurant and transport are the sectors which have contracted the most since the start of the pandemic. The losses of these sectors explain a significant portion of the negative effects of the crisis in Tunisia, although they do not fully account for such slow recovery.La partie A de ce Bulletin de Conjoncture examine quatre facteurs potentiels de la lenteur de la reprise en Tunisie. Premièrement, la chute de la mobilité liée à la pandémie a peut-être été plus dommageable en Tunisie. Cet argument est critiquable dans la mesure où la mobilité en Tunisie a chuté dans des proportions similaires à celles des autres pays. Elle est aussi revenue aux niveaux prépandémie suite à l’accélération de la campagne de vaccination depuis juillet. Aussi, la baisse de la mobilité en Tunisie s’est traduite par une réduction de l’activité économique moins importante que dans les pays comparateurs comme l’Algérie et l’Égypte. La partie B présente en détail ces barrières, qui expliquent pourquoi, dix ans après la révolution, l’intensité de la concurrence a diminué. La création d’entreprises dynamiques, a aussi décéléré par rapport à la période d’avant 2011. Ces barrières se répartissent en trois groupes. Premièrement, l’État fausse la concurrence sur les marchés par le biais de contrôles à-priori. La réglementation tunisienne restreint la concurrence dans la majorité des secteurs productifs, y compris ceux qui génèrent des externalités, limitant l’entrée de nouvelles entreprises et facilitant la collusion entre les entreprises établies. Deuxièmement, l’État supplante le secteur privé par la propriété directe d’entreprises publiques qui bénéficient, de surcroît, d’un traitement préférentiel. Le gouvernement tunisien possède ou favorise des entreprises publiques dans un large éventail de secteurs productifs, dont trois des quatre secteurs couverts par la CPSD. Troisièmement, malgré des progrès récents, le cadre institutionnel et réglementaire de la politique de la concurrence reste en cours de développement et ne protège pas les acteurs du marché contre les pratiques commerciales anticoncurrentielles.CC BY 3.0 IGOUNEMPLOYMENTCENTRAL BANK FINANCINGCROWDING OUTDEBTPUBLIC DEBTFISCAL TRENDSECONOMIC OUTLOOKECONOMIC REFORMECONOMIC GROWTHTRADE DEFICITRISKSCORONAVIRUSCOVID-19PANDEMIC RESPONSETunisia Economic Monitor, Winter 2021Tunisie Bulletin de Conjoncture, Hiver 2021ReportWorld BankEconomic Reforms to Navigate Out of the CrisisReformes Economiques Pour Sortir de la Crise10.1596/36861