World Bank Group2022-09-132022-09-132022https://hdl.handle.net/10986/38001In Latin America and the Caribbean (LAC) the rapidly changing climate is increasing the frequency and intensity of extreme weather‑related events. The year 2020 saw the most catastrophic fire season over the Pantanal region and a record number of storms during the Atlantic cyclone season. Eta and Iota, two category 4 hurricanes, affected more than 8 million people in Central America, causing tens of billions of dollars in damage. In Honduras, annual average losses due to climate‑related shocks are estimated at 2.3 percent of gross domestic product (GDP). In rankings of the impacts of extreme weather events from 2000 to 2019, five Caribbean nations figure among the top 20 globally in terms of fatalities per capita, while in terms of economic losses as a share of GDP eight of the top 20 countries are in the Caribbean. Extreme precipitation events, which result in floods and landslides, are projected to intensify in magnitude and frequency due to climate change, with a 1.5°C increase in mean global temperature projected to result in an increase of up to 200 percent in the population affected by floods in Colombia, Brazil, and Argentina; 300 percent in Ecuador; and 400 percent in Peru. Climate shocks reduce the income of the poorest 40 percent by more than double the average of the LAC population and could push an estimated 2.4–5.8 million people in the region into extreme poverty by 2030.En América Latina y el Caribe, la aceleración del cambio climático está aumentando la frecuencia e intensidad de los fenómenos meteorológicos extremos. En 2020, se produjo la temporada de incendios más catastrófica de la historia en la región del Pantanal y una cifra récord de tormentas durante la temporada de ciclones en el Atlántico. Eta e Iota, dos huracanes de categoría 4, afectaron a más de 8 millones de personas en América Central y causaron daños estimados en decenas de miles de millones de dólares. En Honduras, el promedio anual de pérdidas debidas a los eventos climáticos se estima en un 2,3 % del producto interno bruto (PIB). En la clasificación de los impactos de los fenómenos meteorológicos extremos entre 2000 y 2019, cinco países del Caribe figuraron entre los 20 primeros a nivel mundial en términos de víctimas fatales per cápita, mientras que en términos de pérdidas económicas como proporción del PIB, ocho de los 20 países que encabezaron la lista se encuentran en el Caribe. Se prevé que los fenómenos de precipitaciones extremas, que causan inundaciones y deslizamientos de tierra, se intensifiquen en magnitud y frecuencia debido al cambio climático, y que un aumento de 1,5°C en la temperatura media mundial provoque un incremento de hasta el 200 % la población afectada por las inundaciones en Colombia, Brasil y Argentina; el 300 % en Ecuador; y el 400 % en Perú. Los eventos climáticos reducen los ingresos del 40 % más pobre de la población en más del doble del promedio de la población de América Latina y el Caribe y podrían arrastrar a la pobreza extrema a entre 2,4 y 5,8 millones de personas en la región para el 2030.En Amérique latine et aux Caraïbes, la rapidité du changement climatique augmente la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes. L’année 2020 a connu la saison des incendies la plus catastrophique sur la région du Pantanal et un nombre record de tempêtes pendant la saison des cyclones atlantiques. Eta et Iota, deux ouragans de catégorie 4, ont touché plus de 8 millions de personnes en Amérique centrale, causant des dizaines de milliards de dollars de dégâts. Au Honduras, les pertes annuelles moyennes dues aux chocs climatiques sont estimées à 2,3 % du produit intérieur brut (PIB). Dans les classements des conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes de 2000 à 2019, cinq pays des Caraïbes figurent parmi les 20 premiers du monde en nombre de décès, tandis qu’en termes de pertes économiques en pourcentage du PIB, huit des 20 premiers pays se trouvent dans les Caraïbes. Les épisodes de précipitations extrêmes, qui se traduisent par des inondations et des glissements de terrain, devraient voir leur ampleur et leur fréquence s’intensifier à cause du changement climatique. Une augmentation de 1,5°C de la température moyenne mondiale devrait entraîner une hausse de 200 % de la part de la population touchée par les inondations en Colombie, au Brésil et en Argentine, de 300 % en Équateur et de 400 % au Pérou. Les chocs climatiques réduisent le revenu des 40 % les plus pauvres de plus du double de la moyenne de la population de l’Amérique latine et des Caraïbes et pourraient faire basculer dans l’extrême pauvreté 2,4 à 5,8 millions de personnes dans la région d’ici à 2030.en-USCC BY 3.0 IGOCLIMATE CHANGEWORLD BANK GROUP STRATEGYCLIMATE-SMART AGRICULTUREWATER RESOURCE MANAGEMENTRESILIENT NATURAL CAPITALCLIMATE CHANGE MITIGATIONCLIMATE RESILIENCERESILIENT INFRASTRUCTURECLEAN ENERGYA Roadmap for Climate Action in Latin America and the Caribbean, 2021-2025Hoja de Ruta para la Acción Climática en América Latina y el Caribe, 2021‑2025Feuille de Route pour l’Action Climatique dans la Région Amérique Latine et Caraïbes, 2021-2025Strategy DocumentWorld Bank Grouphttps://doi.org/10.1596/38001