World Bank2024-02-142024-02-142024-02-14https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/41067Based on a Human Capital Index (HCI) simulation, it is projected that a Djiboutian born in 2022 will achieve only 41 percent (HCI of 0.41) of their full human capital potential by the age of 18. This means that 59 percent of talent in Djibouti remains untapped, highlighting a missed opportunity to enhance productivity and exploit human capital as a vehicle for growth and development. Dividing Djibouti’s HCI into its three components (child survival, education, health) shows that poor child survival and learning outcomes are the main drivers of the score. Increasing investment in the early years is the best investment Djibouti can make in building its human capital and laying the foundations for the future well-being and productivity of its children and citizens. Early childhood development (ECD) interventions in Djibouti are in their early stages but are expanding and can be catalyzed through incremental increases in financing to increase access, coverage, and quality of essential services for families with young children and improve ECD outcomes. The adolescent years also present an opportunity for increasing human capital accumulation and use. This is a critical period during which interventions and investments in adolescent girls could harness this potential and yield higher returns on investments. Human capital is a key determinant of labor productivity and plays an essential role in determining a country’s long-term development path. Djibouti must move toward a more-competitive, productivity fueled economy.Sur la base d’une simulation de l'indice du capital humain (ICH), un enfant né à Djibouti en 2022 n’atteindra que 41 % (ICH de 0,41) de son plein potentiel de capital humain à l’âge de 18 ans, ce qui signifie que 59 % des talents à Djibouti restent inexploités, mettant en évidence une occasion manquée d’améliorer la productivité et d’exploiter le capital humain en tant que moteur de croissance et de développement. En examinant l’ICH de Djibouti à travers ses trois composantes (survie de l’enfant, éducation, santé), on constate que les faibles résultats en matière de survie de l’enfant et d’apprentissage sont les principaux facteurs déterminant du score. L’augmentation des investissements dans la petite enfance est le meilleur investissement que Djibouti puisse faire pour renforcer son capital humain et jeter les bases du bien-être et de la productivité future de ses enfants et de ses citoyens. Les interventions de développement de la petite enfance (DPE) à Djibouti n’en sont qu’à leurs débuts, mais elles se développent et peuvent être stimulées par des augmentations progressives du financement afin d’accroître l’accès, la couverture et la qualité des services essentiels pour les familles avec de jeunes enfants et d’améliorer les résultats en matière de DPE. Les années d’adolescence offrent également l'occasion d’accroître l’accumulation et l’utilisation du capital humain. Il s’agit d’une période cruciale au cours de laquelle les interventions et les investissements en faveur des adolescentes pourraient permettre d’exploiter ce potentiel et d’obtenir des retours sur investissement plus élevés. Le capital humain est un facteur déterminant de la productivité du travail et joue un rôle essentiel dans la détermination de la trajectoire de développement à long terme d’un pays. Djibouti doit s’orienter vers une économie plus compétitive et axée sur la productivité.en-USCC BY-NC 3.0 IGODjibouti Human Capital ReviewDjibouti - Revue du capital humainReportWorld Bank10.1596/41067