World Bank2013-02-132013-02-132011-05https://hdl.handle.net/10986/12333Mauritania is a West African country located on the western edge of the Sahara desert, with a population of approximately 3 million people that is mostly concentrated in the urban areas. The country is in part desert (3/4 of the 1,030,700 square kilometers of the territory). Since independence in the 1960s, Mauritania's economy has been dependent on natural resources, iron ore first then combined with fisheries, and presently oil and other minerals. The severe droughts of the 1960s and 1970s, which generated migration from rural to urban areas and created pressures on the country's administration through increased demand for education, housing, employment, health, administrative and other services, which continue up to today. Mauritania's eligibility to the multilateral debt relief initiative in 2006, the beginning of oil exports, the successive food, financial and political-institutional crises, as well as the mining sector boom, were the major factors in the changes in economic aggregates over this period. Mauritania's economic performance deteriorated sharply in 2008-09 on the back of these domestic and external shocks. Real gross development product (GDP) contracted from 5.9 percent in 2007 to -1.2 percent in 2009. The external positions weakened from a deficit of 9 percent of GDP in 2007 to 12.3 percent of GDP in 2009, and international reserves only covered about two months of imports. The government launched the Special Intervention Programme (programme special d'intervention - PSI) in 2008 to reduce the impact of the food crisis on the population. The country faces several key challenges in its recovery, including a narrow productive base, vulnerability to external shocks, a weak business climate, and persistent poverty levels in the rural sector. While the government has an integrated reform agenda on Public Finance Management (PFM), this report highlights a number of bottlenecks that affect the planning and execution of expenditures affecting development goals, and offers a set of prioritized, sequenced measures that mitigate them.La Mauritanie a adhéré à la Déclaration du millénaire sur le développement en 2000 et a inclus ses objectifs (les OMD) dans ses politiques et programmes de développement, notamment dans son CSLP-3 récemment adopté. En fait, la Mauritanie a déjà atteint un certain nombre d’OMD, pourtant dans d’autres domaines, d’importants progrès ont été faits, mais ils sont insuffisants pour atteindre les OMD. Le pays est en retard pour des OMD comme la santé, l’environnement, l’emploi et certains aspects de la disparité entre les sexes. L’insuffisance des ressources consacrées à la santé et la mauvaise répartition des fonds dans le secteur expliquent la faiblesse des résultats obtenus (Chapitre 1). La lenteur des progrès dans certains OMD appelle à consacrer davantage de ressources pour les atteindre, ce qui montre la nécessité pour le gouvernement d’accroître sa marge de manœuvre (espace) budgétaire (Chapitre 1). Le niveau d’atteinte des OMD est très lié à l’exécution du CSLP-2 dont le plan d’action a été sérieusement entravé par les crises politiques, économiques et institutionnelles. La déconnection entre les deux CSLP, le PIP, le budget et les divers CDMT globaux et sectoriels, qui ont été élaborés mais pas exécutés, a aggravé les orientations stratégiques déjà faibles fournies par les CSLP au processus d’allocation budgétaire (Chapitres 2 et 3) et la faiblesse du cadre de suivi- évaluation des produits et résultats. Enfin l’insuffisance des données fiables sur les dépenses publiques n’a pas permis aux autorités d’identifier assez tôt l’absence d’efficacité et d’efficience du processus d’allocation budgétaire pour influer sur les résultats. Cela a été aggravé par l’insuffisance du recueil, du traitement, du stockage et de la diffusion des données censées fournir les références et les indicateurs de progrès au niveau du budget, notamment en ce qui concerne le budget d’investissement (Chapitres 1 et 3).en-USCC BY 3.0 IGODEVELOPMENT EXPENDITURESEDUCATIONEMPLOYMENTEXTERNAL SHOCKSHEALTHHOUSINGNATURAL RESOURCESOILPUBLIC FINANCIAL MANAGEMENT REFORMPUBLIC SERVICESRURAL POVERTYURBANWorld Bank10.1596/12333