Kpegl, Yao ThibautPorgo, Teegwendé ValérieKonkobo Kouanda, Zénab2024-08-232024-08-232024-08-23https://hdl.handle.net/10986/42082There has been limited data on the impact of out-of-pocket health payments (OOPs) on extreme poverty in Guinea. Yet, these data are necessary for making informed decisions in the fight against poverty. This paper aimed to (i) measure the impact of OOPs on extreme poverty in Guinea, (ii) compare this impact with that of other household expenditure categories, and (iii) assess the alignment of health financing with this impact. The paper utilized data from the 2018–19 Living Standards Measurement Study and the 2020–24 health financial commitments of the State and its partners, and is based on the impoverishing expenditure method. The three most common poverty measures were used: (i) prevalence, which refers to the number of people in a given population living below a given poverty line; (ii) normalized gap, which estimates the amount needed to eradicate poverty in a given population; and (iii) severity, which indicates whether the gaps between the income of the poor and the poverty line in a given population are equal. OOPs increased the prevalence, normalized gap, and severity of extreme poverty by 2.1 percentage points (pp), 0.7 pp (or 66 million international dollars), and 0.3 pp, respectively. The groups most affected by the extreme poverty severity increase were Faranah (0.7 pp), N’Zérékoré (0.4 pp), Kindia (0.4 pp), and Labé (0.4 pp); as well as individuals aged ≥60 years (0.5 pp) and <1 year (0.4 pp). OOPs had an equal or greater impact than other sectors that receive more funding such as education (prevalence: 0.4 pp; normalized gap: 0.1 pp; and severity: 0.0 pp). The concentration indexes of health financing with respect to the impact of OOPs on extreme poverty were -0.35 (prevalence), -0.34 (normalized gap), and -0.41 (severity), indicating a misalignment. Guinea urgently needs universal health coverage, which will necessitate improved allocative efficiency. Groups most affected by the extreme poverty severity increase could serve as priority groups.Les données sur l’impact des dépenses de santé directes sur l’extrême pauvreté en Guinée sont limitées. Pourtant, ces données sont nécessaires pour prendre des décisions éclairées dans la lutte contre la pauvreté. Ce document visait à (i) mesurer l’impact des dépenses directes sur l’extrême pauvreté en Guinée, (ii) comparer cet impact avec celui des autres catégories de dépenses des ménages, et (iii) évaluer l’alignement du financement de la santé sur cet impact. Le document a utilisé les données de l’étude sur la mesure des niveaux de vie 2018-2019 et les engagements financiers de l’État et de ses partenaires en matière de santé 2020-2024, et s’appuie sur la méthode des dépenses appauvrissantes. Les trois mesures de la pauvreté les plus courantes ont été utilisées : i) la prévalence, qui fait référence au nombre de personnes dans une population donnée vivant en dessous d’un seuil de pauvreté donné ; ii) l’écart normalisé, qui estime le montant nécessaire pour éradiquer la pauvreté au sein d’une population donnée ; et (iii) la gravité, qui indique si les écarts entre le revenu des pauvres et le seuil de pauvreté dans une population donnée sont égaux. Les dépenses directes ont augmenté la prévalence, l’écart normalisé et la gravité de l’extrême pauvreté de 2,1 points de pourcentage (pp), 0,7 point de pourcentage (ou 66 millions de dollars internationaux) et 0,3 pp, respectivement. Les groupes les plus affectés par l’augmentation de la sévérité de l’extrême pauvreté sont Faranah (0,7 pp), N’Zérékoré (0,4 pp), Kindia (0,4 pp) et Labé (0,4 pp) ; ainsi que les personnes âgées de ≥60 ans (0,5 pp) et de <1 an (0,4 pp). Les dépenses directes ont eu un impact égal ou supérieur à celui d’autres secteurs recevant plus de financements, comme l’éducation (prévalence : 0,4 point de pourcentage, écart normalisé : 0,1 point de pourcentage, et gravité : 0,0 point de pourcentage). Les indices de concentration du financement de la santé par rapport à l’impact des dépenses directes sur l’extrême pauvreté étaient de -0,35 (prévalence), -0,34 (écart normalisé) et -0,41 (gravité), ce qui indique un décalage. La Guinée a besoin d’urgence d’une couverture sanitaire universelle, ce qui nécessitera une meilleure efficacité allocative. Les groupes les plus touchés par l’augmentation de la gravité de l’extrême pauvreté pourraient constituer des groupes prioritaires.en-USCC BY-NC 3.0 IGOHEALTH BASKET FINANCEHEALTH BENEFITS PACKAGEHEALTH SYSTEMSHEALTH SYSTEMS GOVERNANCE AND REGULATORYUNIVERSAL HEALTH INSURANCEHEALTH, NUTRITION AND POPULATIONHEALTH FINANCINGCONTRACTING FOR HEALTHAID FLOWS FOR HEALTHHEALTH FINANCING AND SUSTAINABILITYPURCHASING IN HEALTHGOOD HEALTH AND WELL-BEINGSDG 3Impact of Out-of-pocket Health Payments on Poverty and Alignment of Public and External Health Financing in GuineaImpact des Dépenses Directes de Santé sur la Pauvreté et Conformité du Financement Public et Externe de la Santé en GuinéeReportWorld Bank10.1596/42082