Abadzi, Helen2013-11-132013-11-132013-05-30https://hdl.handle.net/10986/16247Governments and donors have been working hard to develop efficient learning programs and resolve the learning crisis. Scientific lessons have already been implemented in a few countries. Global Partnership for Education (GPE) gave technical advice to Cambodia and the Gambia on reading (also on math); the reading pilots resulted in very satisfactory outcomes and expressions of appreciation by governments. Not surprisingly, other GPE partner countries have directly requested technical advice. With sharp messages and close coordination, the current mountain of problems can be reduced to a molehill in five years. Basic reading can be taught efficiently and quickly, by the middle of grade one. If such an outcome seems unbelievable, it is only because reading is taught through models tailor-made for certain western European languages. Students are to learn basic reading in local languages within the first 100 days of grade one. At the same time, they will learn the official language orally. In grade two they will receive a bridging course to transition eventually to the formal language. The many older illiterate students are to be remediated through the same 100-day program ('literate school in 100 days') and similarly receive a bridging course to the official language. One issue that is often voiced by government officials is that language of instruction for early grade reading is desirable, but students should exit early and not spend years studying in a local language. Given the need for basic literacy, it is certainly possible to follow the policy option that government's desire. In higher-income countries, students get exposed to print before school, so they progress fast in automaticity and text interpretation. Commensurately, the poor are expected to progress quickly into meaning and content. The early learning failure in low income countries is due to missing 'low level' building-block skills.Les gouvernements et les donateurs ont investi une grande énergie dans la conception de programmes d’apprentissage efficaces, nécessaires à la résolution de la crise de l’enseignement. Et les solutions existent, à travers notamment les innovations scientifiques, et la neuroscience cognitive. C’est aux niveaux les plus bas de l'éducation que les applications de recherche sont les plus pertinentes, or c'est exactement dans ce domaine que les populations pauvres des pays du GPE sont les moins compétentes. Des enseignements tirés de cette approche scientifique ont déjà été mis en place dans quelques pays. Le GPE a apporté des conseils techniques en apprentissage de la lecture (et en mathématiques) au Cambodge et en Gambie. Les projets pilotes d’apprentissage de la lecture ont donné des résultats très satisfaisants et les gouvernements s’en sont montrés très reconnaissants. Avec des messages ciblés et une coordination étroite, la montagne de problèmes d’aujourd’hui a des chances de se réduire à la taille d’une taupinière d’ici cinq ans. Les grandes lignes de la stratégie présentée ici sont les suivantes : Les élèves doivent apprendre les bases de la lecture dans leurs langues locales dans les 100 premiers jours de la première année d’école primaire. (Les langues locales comprennent les langues véhiculaires régionales, qui, dans les sociétés multilingues, s’apprennent en contexte.) Ils apprendraient par la même occasion la langue officielle à l’oral. Ils recevraient un cours de mise à niveau en deuxième année d’école primaire pour passer définitivement à la langue officielle. Les nombreux élèves illettrés plus âgés devront suivre des cours de rattrapage par le même programme de 100 jours (« L’alphabétisation en 100 jours ») ainsi qu’un cours de mise à niveau vers la langue officielle. Pris en charge à peu près dans les délais prévus, l’illettrisme à l’école pourrait devenir de l’histoire ancienne d’ici 5 ans.en-USCC BY 3.0 IGOABILITY LEVELSADVANCED CLASSESBASIC LITERACYBASIC READINGCLASS TIMECLASSROOMSCOMPLEXITYCOMPREHENSIONCURRICULACURRICULUMEARLY LEARNINGEARLY READINGEDUCATED TEACHERSEDUCATION FOR ALLEDUCATIONAL PSYCHOLOGYEDUCATIONAL RESEARCHFUTURE RESEARCHHIGHER GRADESHOMEWORKILLITERACYILLITERATESINSTRUCTIONINSTRUCTIONAL TIMEINTERVENTIONSKINDERGARTENLANGUAGE ARTSLANGUAGE INSTRUCTIONLANGUAGE OF INSTRUCTIONLANGUAGESLEARNINGLEARNING CURVESLEARNING DISABILITIESLEARNING PROGRAMSLEARNING TIMELEVELS OF EDUCATIONLISTENINGLITERACYLITERACY INSTRUCTIONLITERACY PROGRAMLITERACY SKILLSLITERATUREMEANINGMOTHER TONGUEMOTHER-TONGUEPOOR READERSPRINCIPALSREADERSREADINGREADING ACHIEVEMENTREADING ACTIVITIESREADING COMPREHENSIONREADING INSTRUCTIONREDUNDANCYSCHOOL YEARSCHOOLSTEACHERTEACHER TRAININGTEACHERSTEACHINGTEXTBOOKTEXTBOOK DELIVERYTEXTBOOKSTRAINING NEEDSUNTRAINED TEACHERSVOCABULARYWRITING SYSTEMSRaising Literacy from 20 Percent to 80 Percent? A Science-Based Strategy for GPE Partner CountriesFaire passer le taux d'alphabétisation de 20 à 80 % : Une stratégie d’innovation basée sur la science pour les pays du Partenariat mondial pour l’éducation (GME)Faire passer le taux d'alphabetisation de 20 a 80 pourcentage : une strategie d'innovation basee sur la science pour les pays du partenariat mondial pour l'educationFaire passer le taux d'alphabetisation de 20 a 80 pourcentage : une strategie d'innovation basee sur la science pour les pays du partenariat mondial pour l'educationWorld Bank10.1596/16247