Begazo, TaniaDutz, Mark AndrewBlimpo, Moussa2023-03-022023-03-062023-03-022023-03-062023-03-13978-1-4648-1737-3978-1-4648-1837-0 (electronic)Library of Congress Control Number: 2023900708https://hdl.handle.net/10986/39491All African countries need better and more jobs for their growing populations. "Digital Africa: Technological Transformation for Jobs" shows that broader use of productivity-enhancing, digital technologies by enterprises and households is imperative to generate such jobs, including for lower-skilled people. At the same time, it can support not only countries’ short-term objective of postpandemic economic recovery but also their vision of economic transformation with more inclusive growth. These outcomes are not automatic, however. Mobile internet availability has increased throughout the continent in recent years, but Africa’s uptake gap is the highest in the world. Areas with at least 3G mobile internet service now cover 84 percent of Africa’s population, but only 22 percent uses such services. And the average African business lags in the use of smartphones and computers as well as more sophisticated digital technologies that catalyze further productivity gains. Two issues explain the usage gap: affordability of these new technologies and willingness to use them. For the 40 percent of Africans below the extreme poverty line, mobile data plans alone would cost one-third of their incomes—in addition to the price of access devices, apps, and electricity. Data plans for small- and medium-size businesses are also more expensive than in other regions. Moreover, shortcomings in the quality of internet services—and in the supply of attractive, skills-appropriate apps that promote entrepreneurship and raise earnings—dampen people’s willingness to use them. For those countries already using these technologies, the development payoffs are significant. New empirical studies for this report add to the rapidly growing evidence that mobile internet availability directly raises enterprise productivity, increases jobs, and reduces poverty throughout Africa. To realize these and other benefits more widely, Africa’s countries must implement complementary and mutually reinforcing policies to strengthen both consumers’ ability to pay and willingness to use digital technologies. These interventions must prioritize productive use to generate large numbers of inclusive jobs in a region poised to benefit from a massive, youthful workforce—one projected to become the world’s largest by the end of this century.Les technologies numériques (TN) sont apparues comme un élément essentiel d’une stratégie en faveur de bons emplois dans les pays africains. "Afrique numérique : transformation technologique pour l’emploi" présente les meilleures preuves disponibles des effets transformateurs des TN – montrant, par exemple, que l’utilisation d’internet augmente considérablement les emplois inclusifs sur le continent, dont la main-d’œuvre devrait devenir la plus nombreuse de toutes les régions du monde d’ici 2100. La robuste analyse du rapport propose des stratégies à adopter pour tirer parti de ces preuves. Par exemple, là où un internet de qualité (3G ou 4G) était disponible depuis au moins trois ans, la participation à la population active a augmenté de 3 points de pourcentage au Nigeria et de 8 points en Tanzanie. En outre, les taux de pauvreté ont diminué de 7 points de pourcentage dans chacun de ces pays. Ces impacts sur le bien-être étaient plus élevés parmi les ménages les plus pauvres et les moins instruits. En mettant en évidence de tels résultats, le rapport éclaire les politiques et les programmes d’adoption de la numérisation et des technologies complémentaires que les États africains peuvent mettre en œuvre pour obtenir un impact inclusif, à savoir des emplois générant une croissance des revenus pour tous, et en particulier une croissance plus rapide du revenu par habitant pour les 40 % les plus pauvres de la population de chaque pays, ainsi que pour les femmes et, plus généralement, pour les travailleurs peu qualifiés. Même s’il est particulièrement destiné aux conseillers techniques contribuant aux politiques publiques en faveur de la transformation économique et de la croissance en Afrique, le rapport devrait également intéresser tous les Africains. Les bénéficiaires faisant partie des pouvoirs publics comprennent les ministères et organismes de réglementation chargés de l’information et des communications, des finances, de l’industrie (agriculture, fabrication et services), de la concurrence, de la technologie et de l’innovation, ainsi que de l’emploi et de la réduction de la pauvreté.en-USCC BY 3.0 IGODIGITALPRODUCTIVITYINTERNETCOMPETITIONTECHNOLOGYENTERPRISEDATAREGULATIONJOBSENTREPRENEURSHIPINNOVATIONTRANSFORMATIONDigital AfricaAfrique numériqueBookWorld BankTechnological Transformation for JobsTransformation technologique pour l'emploi10.1596/978-1-4648-1737-3https://doi.org/10.1596/978-1-4648-1737-3