Calderon, CesarZeufack, Albert G.Kambou, GerardDjiofack, Calvin Z.Kubota, MegumiKorman, VijdanCantu Canales, Catalina2020-04-072020-04-072020-04-08978-1-4648-1568-3https://hdl.handle.net/10986/33541The COVID-19 pandemic has taken a toll on human life and brought major disruption to economic activity across the world. Despite a late arrival, the COVID-19 virus has spread rapidly across Sub-Saharan Africa in recent weeks. Eeconomic growth in Sub-Saharan Africa is projected to decline from 2.4 percent in 2019 to -2.1 to -5.1 percent in 2020, the first recession in the region in 25 years. The coronavirus is hitting the region’s three largest economies —Nigeria, South Africa, and Angola— in a context of persistently weak growth and investment. In particular, countries that depend on oil and mining exports would be hit the hardest. The negative impact of the COVID-19 crisis on household welfare would be equally dramatic. African policymakers need to develop a two-pronged strategy of “saving lives and protecting livelihoods.” This strategy includes (short-term) relief measures and (medium-term) recovery measures aimed at strengthening health systems, providing income support to workers and liquidity support to viable businesses. However, financing of these policies will be challenging amid deteriorating fiscal positions and heightened public debt vulnerabilities. Therefore, African countries will require financial assistance from their development partners -including COVID-19 related multilateral assistance and a debt service stand still with official bilateral creditors.La pandémie du COVID-19 a coûté cher en vies humaines et a gravement perturbé l’activité économique dans le monde. Malgré son arrivée tardive, le virus se propage rapidement depuis quelques semaines dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Selon les projections, la croissance économique en Afrique subsaharienne chute de 2,4 % en 2019 pour devenir négative et compris entre -2,1 % et -5,1 % en 2020, la première récession dans la région depuis 25 ans. En particulier, les pays dépendants d’exportations pétrolières et minières devraient être les plus durement touchés. L’impact négatif de la crise du COVID-19 sur le bien-être des ménages devrait être également profond. Les responsables politiques africains doivent élaborer une stratégie en deux volets avec les buts de « sauver les vies et protéger les moyens d’existence ». Cette stratégie comprend des mesures palliatives (court terme) et des mesures de redressement (moyen terme) visant à renforcer les systèmes de santé, fournir une aide au revenu des travailleurs et un appui de trésorerie aux entreprises viables. Cependant, le financement de ces politiques va s’avérer difficile dans un contexte de détérioration des situations budgétaires et de la vulnérabilité accrue de la dette publique. Les pays africains vont donc avoir besoin de la part de leurs partenaires au développement d’une assistance financière comprenant une assistance multilatérale liée au COVID-19 et un gel du service de la dette auprès de leurs créditeurs bilatéraux.CC BY 3.0 IGOCORONAVIRUSCOVID-19ECONOMIC SHOCKECONOMIC GROWTHECONOMIC OUTLOOKGLOBAL TRADECOMMODITY PRICESFISCAL POLICYDEBT SUSTAINABILITYDEBT VULNERABILITYRECOVERYWELFARE IMPACTHEALTH FINANCETRADEFOREIGN DIRECT INVESTMENTCAPITAL FLOWSDEVELOPMENT FINANCEFOREIGN AIDREMITTANCESDEBT SERVICEAfrica's Pulse, No. 21, Spring 2020Africa's PulseSerialWorld BankAn Analysis of Issues Shaping Africa’s Economic Future10.1596/978-1-4648-1568-3