Devarajan, ShantayananMottaghi, Lili2015-04-092015-04-092015-04978-1-4648-0608-7https://hdl.handle.net/10986/21718The economic outlook for the Middle East and North Africa (MENA) region in 2015 is slightly more favorable than in 2013-14, when the region as a whole grew at 3 percent a year. The World Bank group’s latest MENA Economic Monitor projects MENA’s economic growth to average 5.2 percent in 2015 driven by domestic consumption, easing political tensions crowding-in investments in Egypt and Tunisia, and full resumption of oil production in Libya. However the violent conflicts in Syria, Iraq, Gaza, Yemen and Libya with their spillovers to Lebanon and Jordan could make MENA’s economic prospects bleak. The report has a special focus on the corrosive nature of the large energy subsidies in MENA. The MENA region is currently experiencing growth below potential, high unemployment, urban air pollution and congestion, and severe water scarcity that is undermining agriculture. The report shows how energy subsidies have contributed to these development challenges. Reforming these subsidies, therefore, should be one of the highest priorities of policymakers.Si l’économie mondiale est bien partie pour enregistrer une reprise progressive, les perspectives économiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) restent limitées. La croissance dans la région MENA devrait ralentir en 2015, s’établissant entre 3.1 et 3.3 percent d’après les prévisions de la Banque mondiale et celles de Projection entendue respectivement, et continuer au même rythme en 2016. Si la situation sécuritaire en Libye s’améliore et que les exportations de pétrole augmentent, le taux de croissance moyen de la région pourrait grimper à un niveau de 4 à 5 percent en 2016. La persistance de la croissance molle tient essentiellement aux facteurs suivants : le conflit prolongé et l’instabilité politique en Syrie, en Iraq, en Libye et au Yémen ; les faibles prix du pétrole qui freinent la croissance dans les pays exportateurs de pétrole ; et le rythme lent des réformes qui entrave la reprise des investissements. La persistance de cette situation aggravera considérablement le taux de chômage global, se situant actuellement à 12 percent, et la pauvreté dans la région. Les déficits budgétaires augmentent, au point que le déficit régional est de 8 percent du PIB en 2015, après 4 années d’excédent. Les perspectives économiques globales de la région demeurent actuellement médiocres. Toutefois, si les conflits régionaux diminuent et que les réformes sont mises en œuvre, les prévisions à plus long terme pourraient être plus optimistes. Les populations de la région exigent des emplois et une meilleure prestation de services. Et le Printemps arabe nous a enseigné qu’elles veulent faire entendre leurs voix. Dans la mesure où les pays de la région ont montré qu’avec l’ancien contrat ils ont été en mesure de réaliser des progrès substantiels au profit de leurs citoyens, ils peuvent en faire de même avec le nouveau contrat social.en-USCC BY 3.0 IGOArab springconflictdevelopment economicseconomic growtheconomic policyenergy subsidiesinvestmentpollutionpovertytransition countrieswaterMiddle East and North Africa Economic Monitor, April 2015Rapport de suivi économique de la région MENA : Vers un nouveau contrat socialRapport de suivi économique de la région MENA : vers un nouveau contrat socialWorld BankTowards a New Social Contract10.1596/978-1-4648-0608-7