Borgomeo, EdoardoJägerskog, AndersZaveri, EshaRuss, JasonKhan, AmjadDamania, Richard2021-08-092021-08-092021-08-23978-1-4648-1746-5https://hdl.handle.net/10986/36090The Middle East and North Africa Region encapsulates many of the issues surrounding water and human mobility. It is the most water-scarce region in the world and is experiencing unprecedented levels of forced displacement. Ebb and Flow: Volume 2. Water in the Shadow of Conflict in the Middle East and North Africa examines the links between water risks (harmful outcomes related to water, from droughts and floods to lack of sanitation), conflict, and forced displacement. It aims to better explain how to address the vulnerabilities of forcibly displaced persons and their host communities, and to identify water policy and investment responses. Contrary to common belief, the report finds that the evidence linking water risks with conflict and forced displacement in the region is not unequivocal. Water risks are more frequently related to cooperation than to conflict at both domestic and international levels. But while conflict is not necessarily a consequence of water risks, the reverse is a real and concerning phenomenon: conflict amplifies water risks. Since 2011, there have been at least 180 instances of intentional targeting of water infrastructure in conflicts in Gaza, Libya, the Syrian Arab Republic, and the Republic of Yemen. Forcibly displaced persons and their host communities face myriad water risks. Access to safe drinking water is a daily struggle for millions of forcibly displaced Iraqis, Libyans, Palestinians, Syrians, Yemenis, and international migrants in the region, heightening public health risks. Tanker trucks often help fill the gap; however, significant issues of water quality, reliability, and affordability remain. Host communities also face localized declines in water availability and quality as well as unplanned burdens on water services following the arrival of forcibly displaced persons. The reality of protracted forced displacement requires a shift from humanitarian support toward a development approach for water security, including structured yet flexible planning to deliver water services and sustain water resources for forcibly displaced persons and their host communities.La région Moyen-Orient et Afrique du Nord englobe un grand nombre de problèmes liés à l’eau et à la mobilité humaine. C’est la région du monde où l’eau est la plus rare et c’est celle qui connaît des niveaux sans précédent de déplacements forcés. Le rapport intitulé « Ebb and Flow: Volume 2 : Water in the Shadow of Conflict in the Middle East and North Africa » (Flux et reflux: Volume 2. L’eau, dans l’ombre des conflits dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord) examine les liens entre les risques liés à l’eau (conséquences néfastes liées à l’eau comme les sécheresses, les inondations ou l’absence d’installations d’assainissement), les conflits et les déplacements forcés. Son but est de permettre de mieux cerner les vulnérabilités des personnes déplacées de force et de leurs communautés d’accueil, et de recenser les politiques relatives aux ressources en eau et les réponses en matière d’investissement. Contrairement à une croyance largement répandue, le rapport constate que le lien entre les risques liés à l’eau, les conflits et les déplacements forcés est complexe. Les risques liés à l’eau sont plus souvent associés à la coopération qu’aux conflits, tant au niveau national qu’international. Mais si le conflit n’est pas nécessairement une conséquence des risques liés à l’eau, l’inverse est un phénomène réel et préoccupant : les conflits exacerbent les risques liés à l’eau. Depuis 2011, on a recensé au moins 180 cas de ciblage intentionnel d’infrastructures hydrauliques dans les conflits à Gaza, en Libye, en Syrie, et au Yémen. Les déplacés de force et leurs communautés d’accueil sont confrontés à une multitude de risques liés à l’eau. L’accès à l’eau potable est un combat quotidien pour des millions d’Iraquiens, de Libyens, de Palestiniens, de Syriens, de Yéménites déplacés de force et pour des migrants internationaux dans la région, ce qui accroît les risques pour la santé publique. Certes, des camionsciternes contribuent souvent à combler ce manque, mais d’importants problèmes de qualité, de fiabilité et de prix restent associés à l’eau. Les communautés d’accueil sont également confrontées à des baisses localisées de disponibilité et de qualité de l’eau, ainsi qu’à des charges imprévues sur les services d’eau après l’arrivée des déplacés. La réalité des déplacements forcés prolongés exige que l’on passe de l’aide humanitaire à une approche de développement pour la sécurité de l’eau, incluant une planification structurée mais flexible pour fournir des services d’approvisionnement en eau et préserver les ressources disponibles pour les déplacés et leurs communautés d’accueil.CC BY 3.0 IGOCONFLICT-AFFECTED STATESWATER SUPPLY AND SANITATIONWATER INFRASTRUCTUREARMED CONFLICTFORCED DISPLACEMENTACCESS TO DRINKING WATERHEALTH RISKINTERNATIONAL MIGRATIONWATER SECURITYEbb and Flow, Volume 2Flux et reflux, Volume 2BookWorld BankWater in the Shadow of Conflict in the Middle East and North AfricaL’eau dans l’ombre des conflits dans la région MoyenOrient et Afrique du Nord10.1596/978-1-4648-1746-5