Shekar, MeeraShibata Okamura, KyokoVilar-Compte, MireyaDell’Aira, Chiara2024-09-192024-09-192024-09-23https://hdl.handle.net/10986/42164In 2017, the Investment Framework for Nutrition set the stage for transformative nutrition investments, culminating in strong donor and country commitments at the 2021 Tokyo Nutrition for Growth (N4G) Summit. Now—with only six years left until the Sustainable Development Goals (SDGs) end date of 2030—the world is facing polycrises, including food and nutrition insecurity; climate shocks; fiscal constraints; and rising rates of overweight, obesity, and noncommunicable diseases in low- and middle-income countries. Despite a 44 percent decline in child stunting between 1990 and 2022, global progress is insufficient, as increasing anemia rates among women of reproductive age as well as stagnating rates of child stunting, wasting, low birthweight, and rising obesity among children and adults persist. Nutrition is a marker of human capital, and both obesity and undernutrition are key contributors to the Human Capital Index. As we approach the 2025 Paris N4G, investing to address global nutrition challenges has become more critical than ever. Investment Framework for Nutrition 2024 broadens the focus of the 2017 Investment Framework for Nutrition to include low birthweight and obesity, and it adds policy considerations, operational guidance for country-level implementation, and gender and climate change perspectives. Financially, an additional $13 billion is needed annually to scale up a discrete set of evidence-based nutrition interventions to 90 percent coverage ($13 per pregnant woman and $17 per child under age five per annum), with the largest needs in South Asia (34 percent of total global needs) and Sub-Saharan Africa (26 percent of total needs). These investments need to be complemented with a strategically designed package of policies to influence consumer preferences by modifying the social and commercial determinants of health and dietary behaviors. The economic benefits of scaling up nutrition investments far outweigh the costs and offer substantial returns on investment. Innovative financing mechanisms—including responsible private sector engagement and climate funds, together with measures to enhance the efficiency of the existing financing—are vital to bridge the funding gap. A global effort is essential now to renew financial commitments, explore new funding avenues, and drive nutrition-positive investments—with the ultimate goal of enhancing health, human capital, economic growth, and sustainability.En 2017, el Marco de Inversión en la Nutrición sentó las bases para las inversiones transformadoras en nutrición, lo que culminó en firmes compromisos de donantes y países en la Cumbre sobre Nutrición para el Crecimiento celebrada en Tokio en 2021. Hoy, a solo seis años de 2030, cuando vence el plazo para alcanzar los Objetivos de Desarrollo Sostenible (ODS), el mundo se enfrenta a múltiples crisis, entre ellas, la inseguridad alimentaria y nutricional, perturbaciones climáticas, restricciones fiscales, y el aumento de las tasas de sobrepeso, obesidad y enfermedades no transmisibles en los países de ingreso bajo y mediano. A pesar de que entre 1990 y 2022 la desnutrición crónica disminuyó un 44 %, los avances mundiales son insuficientes, ya que persisten las tasas de anemia entre las mujeres en edad reproductiva, así como el estancamiento de las tasas de desnutrición crónica, emaciación, bajo peso al nacer y obesidad en niños y adultos. La nutrición es un indicador del capital humano, y tanto la obesidad como la desnutrición son factores clave que contribuyen al Índice de Capital Humano. A medida que nos acercamos a la Cumbre de París sobre Nutrición para el Crecimiento de 2025, es más importante que nunca invertir para abordar los desafíos nutricionales a nivel mundial. En el documento Marco de Inversión en la Nutrición de 2024 se amplía el enfoque del Marco de Inversión en la Nutrición de 2017 para incluir el bajo peso al nacer y la obesidad, y se agregan consideraciones de políticas, orientaciones operacionales para la implementación a nivel nacional, y perspectivas de género y cambio climático. Desde el punto de vista financiero, se necesitan anualmente USD 13 000 millones adicionales para llevar a cabo en mayor escala un conjunto específico de intervenciones en nutrición basadas en evidencias con una cobertura del 90 % (USD 13 por mujer embarazada y USD 17 por cada niño menor de 5 años), y las mayores necesidades se registran en Asia meridional (34 % del total de las necesidades mundiales) y África subsahariana (26 % de ese total). Estas inversiones deben complementarse con un paquete de políticas diseñadas estratégicamente para influir en las preferencias de los consumidores modificando los determinantes sociales y comerciales de la salud y las conductas alimentarias. Los beneficios económicos de aumentar la escala de las inversiones en nutrición superan con creces los costos y ofrecen rendimientos sustanciales. Los mecanismos de financiamiento innovadores —incluida la participación responsable del sector privado y los fondos climáticos, junto con medidas para mejorar la eficiencia del financiamiento existente— son vitales para subsanar el déficit de financiamiento. Actualmente, es imprescindible realizar un esfuerzo global para renovar los compromisos financieros, explorar nuevas vías de financiamiento e impulsar inversiones que favorezcan la nutrición con el objetivo último de mejorar la salud, el capital humano, el crecimiento económico y la sostenibilidad.En 2017, le Cadre d’investissement pour la nutrition a ouvert la voie à des investissements porteurs de transformation en faveur de la nutrition. La dynamique ainsi enclenchée a culminé par les engagements fermes des bailleurs de fonds et des pays lors du Sommet sur la nutrition pour la croissance qui s’est tenu en 2021 à Tokyo. Aujourd’hui, alors qu’il ne reste que six ans avant l’échéance de 2030 fixée pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), le monde se trouve confronté à des crises multiples qui comprennent l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, les chocs climatiques, les contraintes budgétaires et l’augmentation des taux de surpoids, d’obésité et d’incidence des maladies non transmissibles dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Malgré une baisse de 44 % des taux de retard de croissance chez les enfants entre 1990 et 2022, les progrès réalisés dans le monde ne sont pas encore suffisants car les taux d’anémie chez les femmes en âge de procréer restent en augmentation alors que les taux de retard de croissance, d’émaciation et de faible poids de naissance chez les enfants stagnent et que l’obésité progresse chez les enfants et chez les adultes. La nutrition est un marqueur du capital humain, et l’obésité comme la malnutrition sont des contributeurs majeurs à l’indice de capital humain. À l’approche du Sommet de Paris sur la nutrition, prévu en 2025, il est plus que jamais important d’investir pour relever les défis mondiaux en matière de nutrition. Le Cadre d’investissement pour la nutrition 2024 élargit le champ d’action du Cadre d’investissement pour la nutrition 2017 afin d’y inclure le faible poids de naissance et l’obésité, et ajoute des considérations politiques, des orientations opérationnelles pour la mise en oeuvre au niveau des pays, ainsi que des perspectives en matière de genre et de changement climatique. Du point de vue financier, il faudra mobiliser 13 milliards de dollars supplémentaires chaque année pour porter à l’échelle voulue un ensemble restreint d’interventions nutritionnelles reposant sur des données probantes afin d’atteindre une couverture de 90 % (13 dollars par femme enceinte et 17 dollars par enfant de moins de cinq ans par an), les besoins les plus importants se situant en Asie du Sud (34 % du total des besoins mondiaux) et en Afrique subsaharienne (26 % du total des besoins). Ces investissements doivent être complétés par un ensemble de politiques conçues de façon stratégique pour influer sur les préférences des consommateurs en modifiant les déterminants sociaux et commerciaux de la santé et les comportements alimentaires. Les avantages économiques associés à l’augmentation des investissements dans le domaine de la nutrition surpassent de loin les coûts et génèrent des retours considérables. Des mécanismes de financement innovants — y compris une participation responsable du secteur privé et des fonds climatiques, tout comme des mesures destinées à accroître l’efficacité des financements existants — s’avèrent essentiels pour résorber le déficit de financement. Un effort mondial est essentiel aujourd’hui pour renouveler les engagements financiers, explorer de nouvelles voies de financement et encourager les investissements positifs en matière de nutrition, l’objectif ultime étant d’améliorer la santé, le capital humain, la croissance économique et la durabilité.en-USCC BY 3.0 IGOInvestment Framework for Nutrition 2024Marco de Inversión en la Nutrición de 2024Cadre d’investissement pour la nutrition 2024BookWorld Bank10.1596/42164https://doi.org/10.1596/42164