Calderon, CesarZeufack, Albert G.Kambou, GerardKubota, MegumiKorman, VijdanCantu Canales, CatalinaAviomoh, Henry E.2021-03-302021-03-302021-04978-1-4648-1714-4https://hdl.handle.net/10986/35342The economic impact of the COVID-19 pandemic in Sub-Saharan Africa has been severe; however, countries are weathering the storm so far. Real GDP is estimated to contract by 2.0 percent in 2020—close to the lower bound of the forecast range in April 2020, and less than the contraction in advanced economies and other emerging markets and developing economies, excluding China. Available data from the second half of 2020 point to rebound in economic activity that explain why the contraction in the region was in the lower bound of the forecasts. It reflected a slower spread of the virus and lower COVID-19-related mortality in the region, strong agricultural growth, and a faster-than-expected recovery in commodity prices. Economic activity in the region is expected to rise to a range between2.3 and 3.4 percent in 2021, depending on the policy measures adopted by countries and the international community. However, prospects for a slow vaccine rollout, the resurgence of pandemic, and limited scope for additional fiscal support, could hold back the recovery in the region. Policies to support the economy in the near term should be complemented by structural reforms that encourage sustained investment, create jobs and enhance competitiveness. Reducing the countries’ debt burden will release resources for public investment, in areas such as education, health, and infrastructure. Investments in human capital will help lower the risk of long-lasting damage from the pandemic which may become apparent over the longer term, and can enhance competitiveness and productivity. The next twelve months will be a critical period for leveraging the African Continental Free Trade Area in order to deepen African countries’ integration into regional and global value chains. Finally, reforms that address digital infrastructure gaps and make the digital economy more inclusive –ensuring affordability but also building skills for all segments of society, are critical to improve connectivity, boost digital technology adoption, and generate more and better jobs for men and women.L'impact économique de la pandémie de COVID-19 a été sévère en Afrique subsaharienne, mais jusqu’à présent, les pays résistent à la tempête. Selon les estimations, le PIB réel devrait se contracter de 2,0 % en 2020, soit dans la fourchette basse des prévisions d’avril 2020. Il s’agit d’une contraction inférieure à celle des économies avancées et d’autres marchés émergents, et économies en développement à l’exception de la Chine. Les données disponibles pour le second semestre de 2020 indiquent un rebond de l'activité économique, ce qui explique pourquoi la contraction dans la région se situait dans la limite inférieure des prévisions. Cela reflète un ralentissement de la propagation du virus et une baisse de la mortalité liée au COVID-19 dans la région, une forte croissance agricole et un redressement plus rapide que prévu des prix des produits de base. L'activité économique de la région devrait se situer entre 2,3 et 3,4 % en 2021 au vu des mesures politiques adoptées par les pays et la communauté internationale. Toutefois, les perspectives d'un déploiement lent des vaccins, la résurgence de la pandémie et la marge de manoeuvre limitée pour fournir un appui budgétaire supplémentaire pourraient freiner la reprise dans la région. Les politiques visant à soutenir l'économie à court terme doivent être accompagnées de réformes structurelles qui stimulent les investissements durables, créent des emplois et renforcent la compétitivité. La réduction du fardeau de la dette des pays permettra de libérer des ressources pour l'investissement public, dans des domaines tels que l'éducation, la santé et les infrastructures. Les investissements dans le capital humain contribueront à atténuer le risque de dommages de longue durée causés par la pandémie qui sont susceptibles de se manifester à plus long terme, et à renforcer la compétitivité et la productivité. Les douze prochains mois seront critiques pour saisir les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine en vue d’une intégration plus profonde des pays africains dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. Enfin, les réformes visant à combler les lacunes en matière d’infrastructure numérique et à rendre l'économie numérique plus inclusive – tout en garantissant l'accessibilité financière, mais aussi en développant les compétences de tous les segments de la société - sont essentielles pour améliorer la connectivité, stimuler l'adoption des technologies numériques et créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour les hommes et les femmes.CC BY 3.0 IGOECONOMIC GROWTHECONOMIC OUTLOOKMACROECONOMIC POLICYCORONAVIRUSCOVID-19PANDEMIC IMPACTPANDEMIC RESPONSEFISCAL POLICYOIL PRICESPUBLIC DEBTINTERNATIONAL TRADEWELFARE IMPACTDEBT VULNERABILITYINPUT PRICESDIGITAL TECHNOLOGYAfrica's Pulse, No. 23, April 2021Africa's Pulse, Nr. 23, Avril 2021SerialWorld BankAn Analysis of Issues Shaping Africa’s Economic FutureTracer la voie de la relance economique10.1596/978-1-4648-1714-4